Pangée
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Depuis 200 ans, la guerre perdure partout sur la terre. Le combat oppose les humains aux démons. Il y a aussi les mutants qui jouent un rôle important dans le conflit. Mais au final, qui gagnera?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Carte Fnac+ Jackpot avec 30€ offerts sur le ...
Voir le deal
19.99 €

 

 Le jeu

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Sophia Vendels

Sophia Vendels


Messages : 17
Date d'inscription : 19/10/2011

Le jeu Empty
MessageSujet: Le jeu   Le jeu Icon_minitimeDim 13 Nov - 22:56

Sophia Vendels était dans son bureau en train de travailler sur un dossier important pour le Parlement démon. Elle y travaillait déjà depuis plusieurs heures. Autrement dit, elle n’en pouvait plus. Surtout qu’Azazel était dans son propre bureau pour s’occuper de sa compagnie. Elle s’ennuyait à mort. Après un très long soupire, elle se leva.

-C’est l’heure de s’amuser! Tu viens Naya.

Naya est une chienne de cinq ans. Elle avait eu son Husky en cadeau quelques années plus tôt. Elle était une très bonne compagne. Elle la protégeait au besoin et était sa plus grande confidente. C’était Azazel qui le lui avait offert. Probablement dans le but de la rendre plus mature.

Pour commencer, elle alla à l’extérieur pour dégourdit les pattes de son amie et les siennes pas la même occasion. Étant au milieu de l’automne, les feuilles formaient un tapis sous les pieds de Sophia. Elle s’amusait beaucoup en courant à près Naya. Elle riait à en perdre le souffle. Elle faisait voler les feuilles autour d’elle et dansais sous cette pluie de fanes. Elle en avait plein les cheveux. Elle s’amusait beaucoup mais il manquait quelque chose. Quelqu’un.

Elle siffla sa chienne pour qu’elle rentre avec elle. Était très obéissante, elle la rejoignit à la porte. Après lui avoir fait nettoyer les pattes, elle marcha d’un pas décidé vers de bureau d’Azazel. Elle voulait jouer. Jouer avec lui. Elle cogna à la porte avec leur code secret. Sans attendre sa réponse, elle entra, Naya toujours à sa suite.

Azazel était assit à sa table de travail. Beau comme un cœur, bien sûr. Mais il avait l’air concerné par quelque chose. Le connaissant par cœur, Sophia savait quand il y avait des tracas. Elle avait maintenant une raison de plus de venir le déranger. Il devait être heureux. Son Azazel ne pouvait pas être triste.

-Azée, dit-elle d’une voie mielleuse. Tu sais, c’est mauvais de trop travailler. Tu devrais venir dehors avec Naya et moi. S’il te plait?

À ce moment-là, elle avait l’air si adorable que lui refuser ce qu’elle voulait était presque un crime.
Revenir en haut Aller en bas
Azazel Gadriel
Modératrice
Azazel Gadriel


Messages : 18
Date d'inscription : 21/10/2011
Age : 31

Le jeu Empty
MessageSujet: Re: Le jeu   Le jeu Icon_minitimeMer 16 Nov - 13:31

Azazel, tel une bête crispée à l'affut de sa proie, fixait ses papiers un grognement sourd s’échappant de sa gorge. Son regard sombre passait d’une ligne à l’autre dans un sautillement nerveux, fébrile, presque agressif. Ça n’allait pas. Pas du tout. Il n’avait jamais commandé une telle chose! Ces résultats ne pouvaient être possibles. Furieux et confus, le jeune héritier de la famille Gadriel rejeta le document sur sa surface de travail lisse et bien cirée de marbre. Il prit son visage entre deux mains en poussant un profond soupir. Le stress l’abîmait tant, ces temps-cis, que son corps se crispait jusqu’à se fendre. Il devait se détendre et oublier ces résultats insensés.

Azazel saisit une cigarette dans un paquet doré dissimulé dans un tiroir de son bureau. Il l’alluma et laissa la fumée destructrice emplir ses poumons et détendre ses muscles serrés sur ses tendons. Il respira profondément, goûtant à délicieuse sensation que lui procurait le fait de fumer. S’il avait commencé, au début, pour enrager son père, il s’en retrouvait aujourd’hui complètement accro. Azée épuisa rapidement sa cigarette et, se sentant mieux, se remit à lire le rapport des chercheurs des laboratoires de sa compagnie.

Une entité se glissa dans la pièce et pendant un moment, il n’y fit pas attention. Il savait bien de qui il s’agissait. Il voulait profiter, un moment de plus, de la sentir excitée, enfantine et pure, dans son bureau, où ses petits pieds ne faisaient aucun bruit sur le carrelage sévère. Au son de sa voix aigüe, il releva les yeux d’un air détaché. Il soupira intérieurement de la voir dans son accoutrement habituel qui cachait ses deux seins naissants et ses petites formes tout à fait croquantes. Depuis peu, Azazel avait réalisé que Sophia Vendels avait tout pour lui plaire. Elle était, comme lui, descendante d’une prestigieuse famille de sang pur. Elle était forte, effrayante et féminine. Le seul hic était celui-ci : elle ignorait totalement le fait que bientôt, elle aurait 18 ans et qu’elle serait une adulte à part entière. Conscient de son influence sur elle, Azazel profitait de chaque moment pour lui rappeler qu’elle était une femme, et non une enfant.

Malgré le fait qu’il mourrait d’envie d’une pause, il secoua la tête. Il ne devait pas l’encourager à ses âneries et l’acheminer vers sa réelle destinée, qu’elle se refusait à moitié : celle d’être la meilleure chef que l’Allemagne puisse connaître. Stressé, il dû se rendre à l’évidence : un refus ne provoquerait chez elle que d’émotions de frustration et chez lui de tristesse.

-J’accepte, à la condition que tu revêtes une robe plus adéquate à ton rang. Et à ton âge aussi.

Abordant une attitude blasée, il se leva et déposa le document dans un tiroir qu’il scella à clef. Il suivit ensuite la jeune fille sans sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Sophia Vendels

Sophia Vendels


Messages : 17
Date d'inscription : 19/10/2011

Le jeu Empty
MessageSujet: Re: Le jeu   Le jeu Icon_minitimeLun 21 Nov - 19:21

Sophia ne comprenait pas pourquoi Azazel voulait qu’elle change de robe. Elle trouvait que celle qu’elle portait était très belle. Elle était d’un bleu pâle qui faisait ressortir la teinte saphir de ses yeux. Mais bon, si son très cher ami le lui demandait, elle le ferait avec joie. Elle se dit qu’il lui faudrait fouiller dans très profondément dans sa garde-robe pour trouver une robe comme les femmes qu’elle connaissait. Elle n’était même pas sur d’avoir encore la dernière qui lui avait été offerte.

Ils se rendirent donc dans sa chambre échangeant à peine quelques mots. Les paroles n’étaient tout simplement pas nécessaires entre eux. Leur relation avait dépassé ce stade bien longtemps auparavant. Elle entra dans sa chambre et ne prêta pas attention à ses poupées. Elle savait que ça mettrait Azée en colère. Elle se dirigea directement à son placard. Bon placard n’est peut-être pas le terme approprié. Cette pièce (j’ai bien dit pièce) était très spacieuse et bien équipé. En effet, il y avait au centre de la pièce un miroir triptyque, c’est-à-dire un trois miroir collé formant la moitié d’un hexagone (voir image à la fin du poste). Il y avait assez de vêtements pour fournir trois petits magasins du centre-ville pour trois mois. Mais bien sur, pour Sophia, il n’y avait pas assez de vêtements. L’une des choses qu’elle aimait le plus était probablement de s’acheter du linge. Bien sur, elle avait son style de prédilection, les robes du XVIIIe siècle et les uniformes scolaires. Mais Azazel insistait tout le temps pour qu’elle achète de tout. Mais ce linge là était à l’autre bout du monde. Un bon 15 minutes de marche pour y arriver!

Après bien des obstacles, ils arrivèrent à la bonne section. Il n’y avait pas de poussière même si elle ne mettait jamais les pieds la car une gentille femme de ménage avait nettoyé le matin même. Elle regardait les robes sans pouvoir en choisir une. Après tout, elle n’aimait ce style de vêtement. Alors comment pouvait-elle choisir? Elle ne savait pas non plus qu’est-ce qui plairait à Azée… Après tout, c’était pour lui qu’elle allait porter du linge affreux. Une pensé en amenant une autre, elle eut une idée qui réglerait son problème.

- Dit Azée… aucune de ses robes ne me plait… On pourrait peut-être aller m’en acheter une nouvelle! Je sais ce que tu vas dire : je veux juste aller magasiner. Mais non. Pour te montrer ma bonne foie, je te promets que la robe que tu vas choisir sera celle que je porterai.

Elle prit un sourire angélique, espérant qu’il accepte. Elle ne savait vraiment pas laquelle choisir et ne voulait pas en prendre une au hasard. Aussi, elle voulait étrangement lui plaire. Elle voulait se promener dans les rues du centre ville avec Azazel au bras.


Le jeu Picture
Revenir en haut Aller en bas
Azazel Gadriel
Modératrice
Azazel Gadriel


Messages : 18
Date d'inscription : 21/10/2011
Age : 31

Le jeu Empty
MessageSujet: Re: Le jeu   Le jeu Icon_minitimeLun 20 Fév - 15:17

Azazel Gadriel n'avait pas du tout envie d'aller se promener en ville. Tout ce qui le préoccupait, à ce moment-là, était ces étranges résultats. Les résultats d'années de recherche de sa firme privée. Indigné de ce qu'il avait pu trouvé dans ces papiers, le jeune démon désirait se cloître dans sa bibliothèque pour réfléchir plutôt que d'affronter le monde entier. Mais Sophia semblait prévoir d'autres plans pour lui aujourd'hui. Et les Vendels avaient toujours le dernier mot sur tout. Que faire, aussi, quand son coeur chavire pour la fille aux étranges yeux bleus? Que faire quand un sentiment si grand d'amitié et de protection vous lit à elle? Pas grand chose, direz vous. Azée secoua la tête et sentit son corps endolori par le stress protester contre les plans de la jeune fille. Il se passa une main dans le visage, se sentant deux fois plus vieux qu'il ne l'était vraiment. Azazel observa les centaines de robes qui s'alignaient le long des murs et ragea que Sophia n'y trouve pas son compte. Il du tout de même se rendre à l'évidence. Avec sa nouvelle silhouette, la pauvre ne rentrerait probablement pas dans ses robes plus modernes qu'elle ne portait jamais.

-Soites, alors.

Azazel appela un chauffeur qui fut là en très peu de temps. Il invita la chef des Allemands à s'asseoir près de lui sur la banquette arrière de la limousine. La voiture se faufila dans les rues, direction le centre-ville. Azée bouillait toujours de se trouver dans cette situation. Il se sentait impatient et désagréable. Aussi se mit-il à attaquer Sophia pour se venger.

-Je n'arrives pas à croire que tu portes encore ce genre d'horreur du temps de Napoléon. Toi, la grande chef des démons allemands, tu oses vivre dans une autre époque que celle qui t'es destinée! Tu devrais porter les dernières marques et montrer à quel point tu es belle, forte et chic. Pas t'habiller comme une fillette capricieuse.

Azazel ne la regarda pas. Il ne pouvait pas croiser son regard et risquer de la voir peinée. Il savait pourtant qu'il avait raison. Il comptait choisir une robe qui lui rendrait enfin justice. Peut-être qu'en se voyant dans la glace, elle réaliserait enfin son erreur. Il y avait plus sous cette histoire de robe qu'une question d'élégance. L'héritier Gadriel désirait voir sa jeune amie comme elle l'était réellement. Parfois, son comportement bizarre et enfantin l'inquiétait grandement. Parfois, il en venait même à se demander si elle était capable de répondre à ses responsabilités. Lui-même, qui était aussi très jeune, était-il prêt à affronter les découvertes de sa firme?
Revenir en haut Aller en bas
Sophia Vendels

Sophia Vendels


Messages : 17
Date d'inscription : 19/10/2011

Le jeu Empty
MessageSujet: Re: Le jeu   Le jeu Icon_minitimeDim 26 Fév - 16:59

Sophia fut contente lorsqu’Azazel accepte de venir avec elle. Toutefois, elle le trouvait de mauvaise humeur. Elle se demandait bien ce qui pouvait se passer dans son travail. Elle se donna le défi personnel de le faire sourire. Elle essaya d’amener la conversation vers un sujet léger. Malheureusement pour la jeune femme, il commença à lui faire un discours. Elle fut réellement blessée. Des larmes lui monta aux yeux. Ce qui faisait le plus mal, c’était qu’il avait raison. «Comme si je ne sais pas que je suis dérangé. Comme si j’ignorais qu’à part moi, plus personne ne porte ce genre de robe. Si seulement je pouvais lui expliquer…». Malgré ses pensées, Sophia ne parla point. Elle serra les dents. Elle se promit de brûler son placard durant les jours suivants.

-Tu as beau dire ça, mais je ne reste pas moins l’une des dirigeantes les plus craintes et les plus puissantes.

Elle soupira. Elle n’avait pas voulu dire ça. Elle savait que sa puissance venait de sa richesse et de sa garde personnelle impressionnante. Elle ne savait pas comment devenir adulte. Elle avait peur de le devenir. La mort de ses parents la hantait encore. Elle ne voulait pas y penser, mais pourtant, tout revenait toujours à cette journée là. Elle devait bientôt fêter ses dix-huit ans, mais son corps ressemblait à celui d’une fillette de treize… Elle avait des complexes comme toutes les filles de son âge. Pour les cacher, elle avait décidé de s’enfermer dans sa bulle du XIXème siècle. Mais encore une fois, elle ne pouvait pas le dire à Azée. Elle soupira une nouvelle fois.

-Azée, choisit-moi une belle robe s’il te plait, lui demanda Sophia d’une voix épuisée qui pouvait toutefois passer pour de la résignation.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le jeu Empty
MessageSujet: Re: Le jeu   Le jeu Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le jeu
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pangée :: Occident :: Europe :: Allemagne-
Sauter vers: